Premier prix

Eine Farbbild-Rundfahrt
Einleitungstext von Jack Lang

Farbaufnahmen von Horst Ziethen u.a.
Texte in Deutsch, Englisch, Französisch
Ziethen Panorama Verlag, 2007
97 Seiten, großformatige Fotografien in Farbe
Format: 25,5 x 32,5

Eine Weltstadt im Umbruch auf dem Weg zur modernsten Hauptstadt Europas, mit einem neuen Regierungsviertel und einer neuen City vom Brandenburger Tor bis zum Potsdamer-Platz-Bereich. Unternehmen Sie mit diesem Buch eine Farbbild-Entdeckungsreise durch das neue und historische Berlin, spannend wie eine Zeitreise durch die Berliner Historie und mit einem Blick auf die neue Stadt im 21. Jahrhundert. Die Bildertour zeigt die großen Prachtstraßen, Kirchen, Dome, Schlösser, den Reichstag, Theater und Museen, die heimischen Viertel der Berliner und die landschaftliche Idylle entlang der Spree, dem Grunewald und dem Havel-Seengebiet mit seinen Inseln. Zum Schluss geht es auf eine Stippvisite in die alte Preußische Residenzstadt Potsdam mit ihren Schlössern. Mit einer erlesenen Bildauswahl wird Ihnen ein repräsentativer Querschnitt der Hauptstadt Berlin gezeigt, verbunden mit informativen Bildtexten und einem Einleitungsessay von Jack Lang. Auch der Berliner kann viele Bereiche seiner Stadt und deren Geschichte neu entdecken. Für den Fremden versteht sich das Buch als ein repräsentativer Botschafter und Bilddokument am Anfang des neuen Jahrtausends.

Une métropole en mutation, en train de devenir la capitale européenne la plus moderne, avec un nouveau quartier gouvernemental et une nouvelle City entre la Porte de Brandenbourg, Potsdamer Platz et la Spree. Une métropole au cœur de l’Europe. Entreprenez avec ce livre un voyage de découverte en photos à travers le Berlin historique et le nouveau Berlin, aussi captivant qu’un voyage à travers le temps dans le Berlin historique avec vue sur la nouvelle ville du 21^ème siècle. Cet ouvrage vous offre un voyage en photos à travers la ville, à la découverte de ses plus belles avenues, des églises, des cathédrales, des palais, du Reichstag, des théâtres et des musées, des quartiers traditionnels berlinois et du paysage idyllique le long de la Spree, de la région boisée de Grunewald et de la région des lacs de la Havel avec ses îles. A la fin, on effectue une visite éclair dans l’ancienne ville résidentielle prussienne de Potsdam avec ses châteaux. Grâce une sélection de photographies de qualité, nous vous avons montré un aperçu représentatif de la capitale Berlin, accompagné de textes et d’un essai d’introduction de Jack Lang. Le Berlinois peut lui aussi redécouvrir de nombreux quartiers de sa ville ainsi que son histoire. Pour le visiteur, ce livre constitue un ouvrage représentatif avec une documentation de photographies à l'aube du 21^ème siècle.

Deuxième prix

Mes deux Allemagne

L'avis de Ricochet

L’action principale de ce roman se situe à la fin de l’année 1988, alors que l'Allemagne est encore séparée par un mur en deux pays qui ne communiquent pas, la RFA et la RDA.

La jeune narratrice, Lilly Engelhart, vit à l’Ouest, dans la ville de Hambourg. Sa maman, Rita, vient de mourir d’un cancer ; son père est mort lorsqu’elle était petite. Lilly se retrouve donc seule, confiée à une tutrice et elle doit vivre dans un orphelinat. A l'enterrement de Rita, Lilly rencontre pour la première fois sa tante Lena dont elle se sent immédiatement proche alors qu’elle ne l’a jamais vue. « Un ange, c’était un ange ! Un ange au regard débordant d’amour et de compassion, et dont la silhouette inondée de lumière irradiait une force communicative. » Lena vit en RDA et, pour la première fois de sa vie, elle a pu se rendre à l'Ouest. Rita aussi est née dans ce pays, y a vécu son enfance et son adolescence, jusqu’à ce qu’elle s’en échappe lorsqu’elle a rencontré le futur père de Lilly. Après l’enterrement et un jour merveilleux passé avec Lilly, Lena doit rentrer chez elle. Mais cette rencontre donne à Lilly l'espoir, l’envie de vivre et de se battre : elle ne se sent plus seule ni abandonnée, elle sait à présent qu’elle a une famille, mais qui se trouve, hélas, de l'autre côté du mur ! Comment faire pour la retrouver ? Pour franchir le mur, pour passer d’Ouest en Est, pour faire le chemin inverse de celui de sa mère ? Lilly est pugnace et échafaude un plan insensé pour parvenir à ses fins. Elle ignore que le mur de Berlin tombera quelques mois plus tard, le 9 novembre 1989.

Mes deux Allemagne est un beau roman, sensible et passionnant, à l’écriture fluide, dont la parution est la bienvenue en cet anniversaire des vingt ans de la chute du mur[1]. A travers l’histoire de Lilly, l’on peut se rendre compte des conséquences de la partition de l’Allemagne, qui a déchiré les familles et entraîné des séparations douloureuses et parfois irrémédiables. Lorsqu’elle raconte son histoire, Lilly est devenue adulte et le récit se déroule ensuite comme un long retour en arrière, où l’on suit les destins de Lilly et celui de sa mère seize ans auparavant. Lilly raconte l’histoire des deux sœurs, Lena et Rita, leur jeunesse en RDA, leur séparation, à travers une foule de détails qui disent aussi la vie quotidienne et pas seulement la situation politique. Lilly est un personnage attachant, positif, qui poursuit son rêve de se reconstruire une famille, quitte à faire le chemin inverse de celui que faisaient les Allemands de cette époque, cherchant plutôt à passer à l’Ouest, coûte que coûte. L'atmosphère pesante de la RDA avant la chute du mur est particulièrement bien évoquée ainsi que la propagande, les manières dont les Allemands de l’Est contournent les interdits, les vies brisées par la séparation, avec des nuances cependant. Lena aime son pays, malgré tout, et n’a pas envie de le quitter.Enfin ce livre est porteur d’un message d'espoir dans le changement, dans la résistance passive pour rester debout !

( http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/39227-mes-deux-allemagne )

Troisième prix

2002 - Allemagne - Comédie dramatique/Politique - 1h58 (DVD - Versions française et allemande)

Réalisation : Wolfgang Becker

Auteurs & scénaristes : Achim von Borries, Wolfgang Becker et Bernd Lichtenberg

Acteurs : Daniel Brühl (Alexander Kerner), Katrin Sass (Christiane Kerner, la mère), Maria Simon (Ariane Kerner), Chulpan Khamatova (Lara), Florian Lukas (Denis), Alexander Beyer (Rainer), Burghart Klaußner (Robert Kerner, le père)

L'histoire

Alex, 21 ans ( Daniel Brühl), jeune berlinois de l'Est, apprend la chute du Mur, alors que sa mère (Katrin Sass) est dans le coma à la suite d'un infarctus qui l'a terrassée alors qu'elle traversait la ville en plein bouleversement sans en connaître la raison. Sa mère a toujours été quelqu'un d'actif, participant avec enthousiasme à l'animation d'une chorale.
Les mois passent et le coma continue. La ville se transforme, les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, la mère d'Alex rouvre les yeux dans une ville qu'elle ne peut plus reconnaître. Alex veut absolument lui éviter un choc brutal que son cœur affaibli ne pourrait supporter... Profitant de son alitement, avec l'aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d'elle son univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale qui ne chantent plus du tout les mêmes chansons, sollicite l'aide d'un ancien cosmonaute, héros du peuple, reconverti en chauffeur de taxi et s'efforce de faire revivre la RDA dans les 79 m2 de l'appartement, remis aux normes socialistes... Pour Alex, tout ira bien tant qu'elle ne bougera pas de sa chambre...

Le postulat de départ de Good bye Lenin ! est finalement assez proche de celui de Hibernatus ! Une Allemande de l'Est, mère de famille, tombe dans le coma avant que l'Allemagne ne soit réunifiée. Lorsqu'elle se réveille, après la chute du mur de Berlin, son fils décide de lui masquer la vérité et de continuer à vivre comme si de rien n'était, comme avant. Et c’est parti pour un film irrésistiblement drôle, porté par l'interprétation sans faille de Daniel Brühl et Katrin Sass. On imagine sans peine les cocasseries générées par pareille situation, l'invention déployée pour reconstituer l'ex-RDA et dissimuler les marques du capitalisme florissant. Le film a connu un succès retentissant partout en Europe, et plus particulièrement bien sûr en Allemagne. Certains spectateurs de l'ex-Allemagne de l'Est ont, paraît-il, au travers de certains gags (associés aux marques, etc.), retrouvé un peu de leur identité perdue. Un excellent moment de cinéma, qui ne sombre jamais dans la caricature ou le trivial. En bonus, une courte interview du réalisateur Wolfgang Becker éclaire quelque peu ses intentions. - (Hervé Comte)